MEDIATION
MEDIATION - RESOLUTION DE CONFLITS FAMILIAUX, PATRIMONIAUX ET PERSONNELS
APAISEMENT – CHANGEMENT – SOLUTIONS - COLLABORATION
Distinguer le conflit des personnes pour retrouver une entente et apaiser la relation. Parce qu’un accord bien négocié vaut mieux qu’un procès difficile et un jugement imposé.
L’état d’esprit
Lorsqu’un conflit survient, les personnes impliquées souffrent souvent de l’impression de n’être ni entendues ni même écoutées, elles se sentent impuissantes à résoudre la situation car elles se heurtent à une opposition « adverse », et le manque de reconnaissance amène amertume et parfois envie d’en découdre en ayant recours à un tiers – l’avocat, qui saisira le juge.Or l’expérience montre que le conflit naît généralement d’une succession de malentendus liés à un défaut de dialogue : mais il faut bien reconnaître que dialoguer, dans certaines situations, est quasiment impossible !
Le recours au tiers est une bonne idée : tiers défenseur (l’avocat), tiers qui tranche (le juge) ou tiers régulateur du conflit (le médiateur). Tous les acteurs de la justice ont compris, en France, en Europe et plus généralement dans le monde, que faire appel à un tiers régulateur, le médiateur, peut permettre aux personnes de résoudre elles-mêmes leurs conflits et problèmes, conseillés par leur avocat qui passe de la défense au soutien et à l’assistance.
Le médiateur est un facilitateur de dialogue et d’émergence de solutions concrètes et adaptées, qui seront d’autant mieux acceptées et respectées qu’elles auront été pensées et construites par les intéressés eux-mêmes, assistés de leurs conseils si elles le souhaitent. La médiation est un processus confidentiel, où la loyauté et l’écoute mutuelle sont essentiels. Aucun échange pendant le cours de la médiation ne peut être utilisé devant un Tribunal ou un Juge : ce serait contraire à la loi.
Le médiateur par sa compétence et son savoir-être, offre un espace et un temps pour que les personnes et familles en conflit puissent à la fois se poser et s’écouter mutuellement en vue de rechercher l’apaisement des tensions, et travailler à l’élaboration des solutions les plus adaptées à leur situation en recherchant l’équilibre des intérêts en présence.
Neutre et impartial, ni avocat, ni juge, ni psy, le médiateur ne donne pas de conseils, n’analyse pas et ne rend pas de jugement. Son intervention a pour objectif d’aider à apaiser les tensions par l’écoute et la levée des malentendus, puis d’accompagner la construction des accords que les parties et leurs avocats bâtiront en tenant compte de l’intérêt de tous.
La médiation est régie par notre législation, c’est un processus structuré. Vous trouverez plus d’informations sur les règles de la médiation et le processus dans les différents ebooks écrits par Maître Anne Marion de CAYEUX, librement téléchargeables sur ce site à la page Books.
La pratique
Contactée par une personne en conflit, ou les deux, ou l’un des avocats, ou désignée par un juge aux affaires familiales ou la Cour d’Appel, Maître Anne Marion de CAYEUX proposera d’avancer selon une succession de rendez-vous ou entretiens :
- Un rendez-vous de pré-médiation avec les avocats si les personnes en ont déjà choisi un, pour vérifier les attentes de chacun et vérifier les questions urgentes, poser le cadre et décider de la place des conseils accompagnateurs (participation ou non aux séances, postures).
- Une séance individuelle avec chaque personne concernée pour que le cadre de la médiation soit bien posé, vérifier les attentes de la personne, lui permettre de tisser un premier contact de confiance avec le médiateur, permettre à la personne de s’exprimer librement dans la confidentialité avec la séance avec l’autre / les autres personnes concernées.
- A l’issue de ces entretiens, les personnes signent une convention d’entrée en médiation par laquelle elles s’engagent à en respecter les règles. Une succession de séances de médiation peut suivre, avec ou hors la présence des avocats. Des entretiens individuels – appelés aussi apartés – peuvent être réorganisés en cours de médiation.
- Si des adolescents participent à la médiation, le processus est grosso modo le même, Maître Anne Marion de CAYEUX recevant d’abord le ou les parents individuellement puis ensemble si cela s’avère opportun, avant de recevoir l’adolescent.
- Les enfants peuvent être écoutés en médiation parentale, car leur avis compte pour déterminer quel est leur intérêt supérieur, conformément à leur droit d’être consultés pour les décisions qui les concernent. Leur parole recueillie par un professionnel compétent peut aider leurs parents à prendre les décisions qui conviendront à tous. Ils seront écoutés soit par le médiateur, soit par un auditeur extérieur dûment formé, selon le cas.
- La médiation prend fin sur décision informelle et sans avoir à se justifier, le recours à la médiation demeurant toujours au libre choix des protagonistes.
Les domaines d’intervention
- Médiation préventive de conflit : communication de couple, intrafamiliale, parents / ados, fratries, parents / enfants.
- Médiation familiale en cas de conflit avéré : séparations, divorces, parentalité séparée, familles recomposées, reprise de dialogue entre parents et ados en rupture de liens, écoute des enfants…
- Médiation patrimoniale préventive ou résolutive de conflits : liquidation et partages de régimes matrimoniaux, d’indivisions, successions, sociétés familiales.