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Enfants victimes de la violence au sein du couple : lutter contre la théorie de l'alienation parentale

Enfants victimes de la violence au sein du couple : lutter contre la théorie de l'alienation parentale

Publié le : 16/03/2017 16 mars mars 03 2017

Enfants victimes de la violence au sein du couple : lutter contre la théorie de l'alienation parentale  selon le 5ème plan de mobilisation et de lutte contre toutes les violences faites aux femmes du Ministère des Familles, de l’Enfance, et des Droits des Femmes.

Les autorités ont été alertées par l’absence de caractère probant et scientifique du désormais très classique « syndrome d’aliénation parentale », qui est à l’origine de bien des dérives et notamment, de l’affaiblissement de la protection des victimes.

« Action 58 : Informer sur le caractère médicalement infondé du « syndrome d’aliénation parentale »

Dans les cas de violences conjugales ou de violences faites aux enfants, l’allégation du « syndrome d’aliénation parentale » soulève de réelles difficultés. Elle conduit à décrédibiliser la parole de la mère, exceptionnellement du père ou de l’enfant, et par conséquent à en nier le statut de victime en inversant les responsabilités. Or, aucune autorité scientifique n’a jamais reconnu un tel « syndrome » et le consensus scientifique souligne le manque de fiabilité de cette notion.

Il n’est reconnu ni par le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM5) ouvrage de référence de l’association américaine de psychiatrie (APA), ni par la classification internationale des maladies publiée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La recherche démontre que les fausses allégations de maltraitance ou de négligences sur les enfants sont marginales. C’est pourquoi une communication visant à proscrire l’utilisation de ce concept sera réalisée, via la publication d’une fiche sur ce sujet, sur le site du Ministère de la justice. »

Le danger de ce « syndrome » a déjà été examiné par le collectif rédacteur de l’ouvrage « Divorce, Séparation, les enfants sont-ils protégés ? »*. Les auteurs relèvent que ce concept est essentiellement exploité par certaines associations de défense des droits des pères, selon des définitions variables, qui pourraient être résumées par « l’enfant qui s’allie avec un parent et rejette la relation à l’autre sans raison légitime, à la suite de manipulations par un parent se présentant comme victime, ou simplement par un accommodement de ce dernier du rejet de l’autre parent ».

L’ouvrage expose quatre exemples de dégâts causés par l’utilisation judiciaire de ce « syndrome », notamment par les enquêteurs, experts et juges. Des enfants obligés d’être hébergés par des parents auteurs d’attouchements sexuels.

Cette expression sera désormais bannie de nos prétoires, et c’est une bonne chose. Les faits valent plus que les théories.


* « Divorce, Séparation, les enfants sont-ils protégés ? », Ed Dunod, Paris, 2012, sous la direction de Jacqueline Phélip et Maurice Berger

 

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